Quand l’haltérophilie a fait du bien l’Afghane Rasheda Parhiz

Quand l’haltérophilie a fait du bien l’Afghane Rasheda Parhiz

 "Il y a neuf ans, j'allais à la gym en burqa, j'étais trop grosse: je pesais 120 kilos, je passais mon temps chez le médecin. Maintenant j'en fais 82", a indiqué Rasheda Parhiz. Fille Kaboul et agée de 40 ans, elle a brisé tous les tabous pour se frayer une place dans ce sport considéré comme celui des Hommes.

 Elle s’entraine en compagnie d’une vingtaine de sexe féminin parmi une centaine des hommes.

C'est parce qu'elle était justement trop forte que Rasheda s'est mise au sport d'abord, puis aux poids quand la discipline s'est créée à Kaboul il y a sept ans.

Le record de Rasheda, c'est 100 kilos, ce qui lui a valu déjà deux coupes et des médailles en série dans les compétitions locales et régionales, en Inde et au Kazakhstan.

Alors qu’elle encourage sa fille, Lema à la suivre, Rasheda n’a pas la même vision qu’elle.

"Il trouve qu'on est trop jeune pour ça", glisse Lema. "Si tu fais du sport ici, on te considère comme un fille de mauvaise vie", ajoute-t-elle, sans pouvoir l'expliquer.